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par Michael Tschater <tschater/at/web.de>
L´auteur:
Michael est principalement occupé par des développements
logiciels relatifs au matériel (firmware). Pour son projet actuel,
une décision supplémentaire concernant l'environnement de
développement - pour être utilisé pour la programmation de « l'interface »
de son firmware - a dû être prise.
Traduit en Français par:
Florent Morel <fleuh-(at)-free.fr>
Sommaire:
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Logiciel de développement indépendant de la plate-forme
Résumé:
Pratiquement tous les équipements utilisés dans l'industrie peuvent
être controllés à travers un réseau. L'interface utilisateur tourne
indépendemment du matériel et agit comme un simple client, recevant et
envoyant des données non critiques (i.e. paramètres d'initialisation
et résultats de mesures ou tests). Ceci est représenté en vert dans
le diagramme suivant :
Les projets logiciels requièrent souvent une réponse à la question :
« Quel système d'exploitation doit être suppporté ? ». Tandis que les
lecteurs de ce magazine préfèrent Linux,
il est nécessaire de supporter d'autres systèmes (principalement
Windows). En principe, la question du système ne doit pas représenter
le problème dominant d'une application ; l'utilisateur doit être
capable d'arriver à des résultats de manière intuitive.
L'article suivant devrait démontrer que le choix d'une plate-forme
spécifique n'est pas requis puisqu'il est possible d'écrire des
programmes qui peuvent être compilés pour différents systèmes
d'exploitation. Cet article sera limité aux PC avec Linux et
Windows. Il devrait aussi être possible d'utiliser les applications
sur Mac et MacOSX mais ceci ne peut être démontré faute
de matériel.
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Avec les bibliothèques indépendantes des plate-formes, il est nécessaire de faire la
différence entre deux approches pour ce qui est des boîtes de dialogues ou des menus :
- Bibliothèques natives : pour afficher les éléments de l'application, les routines
correspondantes du système d'exploitation sont utilisées. Cela assure
que tous les contrôles apparaissent de la même manière que le reste des
applications du système. Une bibliothèque native gère différemment les
contrôles sous Linux et sous Windows 2000 ou XP.
- La seconde possibilité est de programmer un comportement et un look
particulier, ainsi tous les contrôles seront affichés de la même façon sous tous les
systèmes d'exploitation.
En plus des caractéristiques techniques des bibliothèques, d'autres facteurs
opérationnels jouent un rôle qui doit être comparé :
- Environnement de développement : un environnement de développement
intégré (ex : GUI builder, générateur de makefile) simplifie le
travail du développeur.
- Documentation et support : aide immédiate en cas de problèmes.
- Coûts : alors que la plupart des bibliothèques sont disponibles
gratuitement pour un usage privé, l'utilisation des bibliothèques dans les
applications commerciales entraînera parfois un coût supplémentaire. Ces coûts
devront être justifiés à sa hiérarchie lors de projets commerciaux.
- Coût réel pour effectuer le portage vers d'autres systèmes.
Dans certains cas, il est important de prendre encore une petite chose
en compte, cependant cela ne s'applique pas à tous les projets :
- Le logiciel créé doit utiliser les contrôles natifs pour s'intégrer
sans faille dans l'architecture existante. L'utilisateur ne doit pas
être en mesure d'identifier les différences entre le nouveau logiciel
et un existant sur son système.
En affichant les bibliothèque dans un modèle de couches, on obtient ceci :
Langages de Programmation
Le premier critère à choisir est le langage de programmation. Il y a plusieurs choix,
qui vont être discutés plus bas :
- bibliothèques C/C++
- Java
- Kylix
- Smalltalk
- Mozilla
Les alternatives à C et C++ seront expliquées plus en détail car elles sont moins
prisées des développeurs.
Exemple d'application
Pour pouvoir comparer les différents paquets logiciels, un exemple d'application
utilisant toutes les bibliothèques doit être généré. L'implémentation de
l'application n'a aucune fonctionnalité mais elle montre les principaux contrôles.
Pour les fenêtres, le programme créé sera du pur Windows (Visual C++ 6.0,
bibliothèques MFC-Class), les autres paquets lui seront comparés. Nous comparerons
le « look & feel » (design et comportement des contrôles). Les distributions Linux
utilisées seront RedHat Fedora Core 2 et Debian 3.0.
Captures d'écran Windows 2000 et Windows XP (code source pour
Visual C++ ici (win32_src.zip)).
Bibliothèques C/C++
Trolltech Qt
Qt est une bibliothèque de classes de la compagnie Norvégienne
Trolltech pour créer des applications sur plate-forme indépendantes
avec C++. KDE, un des gestionnaires de fenêtre de Linux, est basé
sur le paquet Qt. À l'origine, Qt était sous une licence qui
n'était pas tolérable de la part de beaucoup d'utilisateurs Linux.
Pour cette raison, la bibiothèque GTK+ a été développée. C'est cette
bibliothèque que l'on retrouve dans le gestionnaire de fenêtre Gnome.
Pendant ce temps, la version Linux, tout comme la version MacOS,
fut disponible sous licence GPL, incluant tout le code source. Qt
pour Windows est toujours disponible dans le commerce. Une version
d'évaluation doit pouvoir être téléchargée depuis leur page web - une
distinction de licence est effectuée selon que l'utilisation est
commerciale ou académique. C'est la version commerciale d'évaluation dont il
sera question par la suite. Cette version requiert de s'enregistrer auprès de Trolltech.
En plus des versions pour Windows, Linux (Unix) et Mac,
une version embarquée est disponible. Elle tourne sur
différents Linux embarqués et offre une fenêtre d'administration plus
épurée.
L'installation sous Linux se déroule comme prévu, sans accroc.
Le générateur d'IHM (interface utilisateur) Qt Designer est inclus,
tout comme la documentation détaillée, des exemples d'application, un guide de démarrage rapide
(Quick Start Guide) et une revue des classes. Qt Designer génère une
description XML de l'IHM. En utilisant l'outil QT-Tool qmake, vous
pouvez générer un Makefile valide à partir de la description XML.
Ce Makefile génère alors le code source C++ à partir de la description
de l'IHM (Qt-Tool : uic) et appelle le compilateur Méta-Objet
(Meta Object Compiler) (Qt-Tool : moc). Celui-ci traduit les
extensions (en langage Qt) en code source C++. Ensuite, une procédure
standard de make pour compiler l'exécutable peut être opérée.
La séquence suivante est nécessaire pour générer les fichiers
souces manuellement (le fichier en entrée est MyDialog.ui) :
- uic MyDialog.ui > MyDialog.h
- uic -impl MyDialog.h MyDialog.ui > MyDialog.cpp
- moc -o moc_MyDialog.cpp MyDialog.h
Captures d'écran Linux et Windows 2000 (code source pour QtDesigner
ici (qt_src.tar.gz)
Résumé sur Qt
Nom :
|
Trolltech Qt
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Version :
|
3.3.2
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Systèmes d'exploitation :
|
Linux, Win32, MacOS, Solaris, IRIX, AIX, HP-UX
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Langage :
|
C++
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Licence :
|
GPL ou licence propriétaire (commerciale)
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Avantages : |
- bibliothèque de base de KDE (Windows Manager sous Linux)
- installation des paquets dans toutes les distributions standard
(installation très simple)
- contrôles génériques sous Windows
- superbes environnements de développement
- approuvée
- support des migrations pour les applications Win32 MFC
permettant une conversion incrémentale du code source MFC.
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Inconvénients : |
- possibles coûts de licence (montant élevé)
- le logiciel d'évaluation produit des erreurs lors de
l'installation sous windows
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Environnements de développement :
|
e.g. QtDesigner, KDevelop
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WWW : |
http://www.trolltech.com |
Documentation :
|
manuels, tutoriels, listes de diffusion
e.g. http://doc.trolltech.com/3.3/index.html
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Projets références :
|
- KDE Desktop (Defaut e.g. avec SuSE)
- Navigateur Opera
- Album Photoshop
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Distribution :
|
très diffusé
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wxWidgets
L'outil wxWidgets est disponible depuis quelques 12 années, mais
il n'obtint son nom actuel qu'il y a quelques mois. Le
nom wxWindows, utilisé jusque là, fut abandonné après quelques
« discussions » avec Microsoft. wxWidgets inclut une impressionante
collection de classes pour tous les domaines d'application. La
liste des applications références démontre la maturité du
paquet logiciel.
Le programme est en C++, il est similaire à Visual C++ sous
Windows.
Un inconvénient avec wxWindows2.4.2 sous RedHat Fedora Core 2
est que vous rencontrez des erreurs en compilant les programmes
d'exemple. La cause est que des appels GTK+ sont déclarés private
dans les versions GTK+ patchées par RedHat. L'appel à ces fonctions
n'est donc pas permis. Cependant ce sont des problèmes mineurs.
Tout fonctionne normalement quand la bibliothèque standard GTK+ est
utilisée. Sous Debian, tout roule.
L'installation sous Windows fonctionne sans problème.
Captures d'écran Linux et Windows 2000 (code source pour wxWidgets ici (wx_src.zip)).
Overview of wxWidgets
Nom :
|
wxWidgets
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Version :
|
2.4.2
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Systèmes d'exploitation :
|
Linux, Win32, systèmes embarqués
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Langage :
|
C++
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Licence :
|
LGPL
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Avantages : |
- prise en main aisée (beaucoup d'exemples).
- très bonne documentation.
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Inconvénients :
|
- Problèmes avec la combinaison : Fedora Core 2 -
wxWindows2.4.2
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Environnements de développement :
|
|
WWW : |
http://www.wxwidgets.org
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Documentation :
|
manuels, tutoriels, listes de diffusion, wiki
e.g. http://wiki.wxwidgets.org |
Projets références :
|
AOL Communicator |
Distribution :
|
pas très diffusé
|
GTK+ (avec gtkmm)
L'acronyme signifie « The Gimp Toolkit » (la trousse à outils de
The Gimp). Deux célèbres projets sont le Windows Manager Gnome -
inclus dans beaucoup de distributions Linux - et l'application
graphique The Gimp. Gnome est l'un des deux principaux environnements de
bureau - avec KDE (voir Qt) - sous Linux. C'est l'environnement
par défaut dans nombre de distributions. Avec la sortie de GTK+
version 2, le « look & feel » a été sensiblement amélioré.
Une particularité de GTK+ est sa complète implémentation en C.
En conséquence, le générateur d'IHM glade2 produit du
code C. En utilisant gtkmm (anciennement GTK--), le code
peut aussi être généré en C++.
Contrairement à l'apparence très « professionelle » de GTK+ pour
Linux, 'GTK+ for Win32' n'est pas impressionant. Cliquer sur le
lien de la page principale de GTK+- affiche immédiatement
l'avertissement suivant : « The
program(s) might crash unexpectedly or behave otherwise
strangely » (Le programme peut crasher de façon
imprévue et agir de façon étrange). (Mais bien sûr,
beaucoup d'autres programmes commerciaux tournant sous Windows
agissent de même). La stabilité semble dépendre fortement de la
machine, des pilotes d'affichage, des autres programmes installés
ou non présents (statut du 06 Septembre 2004). Les développeurs
courageux cliqueront sur la page de téléchargement quand même. Pour
un paquetage facile à prendre en main, veuillez repasser.
Au lieu de cela, le développeur pourra lire des instructions sur comment
installer nombres de
composants logiciels, et comment revenir sur la page de téléchargement
si certains composants spécifiques sont manquants. Cela correspond
parfaitement au message de la page d'accueil de GTK+ pour Windows :
« You are expected to be quite experienced
to be able to use GTK+ in your own programs. This isn't Visual
Basic. » (Il est nécessaire d'être expérimenté pour pouvoir utiliser
GTK+ dans ses propres programmes. Ceci n'est pas Visual Basic).
Après avoir installé les composants initiaux et une tentative ratée
de commencer une des applications d'exemple, la plupart des développeurs
peuvent avoir perdu leur envie d'aller voir plus loin avec cet outil.
GTK+ pour Win32 pêche donc par une présentation et une prise en main pas très
professionelle, ce qui ne le destine donc pas à ce type d'applications.
Capture d'écran de GTK+ pour Linux (code source pour glade2
ici (gtk_src.tar.gz)
Résumé sur GTK+
Nom :
|
GTK+ - The GIMP Toolkit
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Systèmes d'exploitation :
|
Linux, Win32
|
Langages :
|
C (C++ avec gtkmm)
|
Licence :
|
LGPL
|
Avantages :
|
- bibliothèque de base de Gnome (gestionnaire de fenêtres sous
Linux)
- paquet d'installation inclus dans toutes les distributions
standard (installation très simple)
- contrôles génériques sous Windows
- approuvé (sous Linux)
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Inconvénients :
|
- L'implémentation Win32 est instable (statut du 09-2004)
|
Environnements de développement :
|
e.g. 2glade (GUI Builder), Anjuta |
WWW : |
http://www.gtk.org |
Documentation :
|
manuels, tutoriels, listes de diffusion
e.g. http://developer.gnome.org/doc/API/2.0/gtk/index.html
|
Projets références :
|
- Gnome Desktop
- The GIMP
- Gnumeric
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Distribution :
|
Linux: très bien diffusé, Windows: distribution marginale
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FLTK
Le Toolkit FLTK (pour Fast, Light Tool Kit) est un paquet trop
méconnu. Il fut implémenté comme le successeur de XForms. Les sources
complètes sont téléchargeables depuis le site du projet. La taile,
2.3Mo (Linux) ou 3Mo (Windows) prouve son nom. Installation sous
Linux sans accroc : on dépacke, on lance 'make', et c'est fini !
L'utilisateur a alors à sa disposition bibliothèques, applications
d'exemples, le GUI builder « fluid » et un handbook de programmation.
Évidemment, le nombre de classes mis à disposition est plus réduit
que ceux de « poids-lourds » comme Qt ou wxWindows. Les classes incluses
couvrent tout le domaine GUI, c'est-à-dire : fenêtres, menus,
contrôles, OpenGL et affichage d'images. Les classes pour des
communications réseau et autres ne sont pas incluses.
L'installation sous Windows était plus compliquée. Sous l'environnement
de développement Visual C++, seul le projet principal nécessitait
un portage. Cela génère cependant des problèmes avec les
bibliothèques graphiques. Une solution simple est de supprimer les
commentaires dans le fichier de configuration config.h. Une seconde
spécificité de Windows est que la version DEBUG de la bibliothèque
FLTK ouvre toujours une fenêtre DOS additionnelle. Cela assure,
aux programmes démarrés depuis la ligne de commande, la possibilité
d'écrire sur stderr et stdout.
D'un point de vue général, le Toolkit FLTK laisse l'impression
d'être bien pensé. La documentation augmente la petite taille de
l'exécutable (80ko pour un « hello world ») ainsi que des composants graphiques
2D et 3D (OpenGL) légers et rapides. De plus, la bonne portabilité doit être
soulignée.
Captures d'écran de FLTK sous Linux et Windows 2000 (code source pour FLTK ici
(fltk_src.tar.gz) )
Résumé sur FLTK
Nom :
|
Fast Light Tool Kit |
Version :
|
1.1.5rc2
|
Systèmes d'exploitation :
|
Linux, Win32, MacOS
|
Langage :
|
C++
|
Licence :
|
LGPL
|
Avantages : |
- bibliothèque très légère
- Code source incluant la documentation et l'environnement
de développement « fluid ».
- bon support OpenGL (non testé)
- contrôles génériques sous Windows
|
Inconvénients :
|
- Installation sous Win32 (Visual C++) non sans
problèmes
- L'environnement de développement « fluid »
n'est pas stable sous Windows.
|
Environnements de développement :
|
e.g. fluid (GUI Builder)
|
WWW : |
http://www.fltk.org,
Download : http://freshmeat.net/projects/fltk/
|
Documentation :
|
Manuels, Tutoriels, Listes de diffusion
e.g. http://
|
Projets références :
|
|
Distribution :
|
Petite distribution, très méconnu, même dans la communauté
de développeurs.
|
Le Toolkit FOX
Le Toolkit FOX prétend être le plus rapide des toolkits disponibles. Il
offre un large éventail d'éléments GUI et une interface OpenGL.
Les installations sous Linux et Windows se sont déroulées sans
problème. Une documentation détaillée ainsi que des exemples de
projets sont fournis. Un descriptif des classes n'est pas inclus
dans la version présentée mais est disponible en ligne.
Capture d'écran pour FOX sous Windows 2000 (Code source ici
(fox_src.zip)).
Résumé sur FOX
Nom :
|
FOX Toolkit |
Version :
|
1.2.9
|
Systèmes d'exploitation : :
|
Linux, Win32
|
Langages :
|
C++
|
Licence :
|
LGPL
|
Avantages : |
|
Inconvénients :
|
|
Environnements de développement :
|
|
WWW : |
http://www.fox-toolkit.org
|
Documentation :
|
Manuels, Tutoriels, Listes de diffusion |
Projets références :
|
|
Distribution :
|
petite distribution |
Autres possibilités
En plus des bibliothèques pré-citées, je souhaiterais aussi mentionner
les projets suivants que je ne vais pourtant pas détailler.
- GNUstep [http://www.gnustep.org/]: utilisation limitée
sous Windows
- Visual Component Framework [http://vcf.sourceforge.net/]:
Pas de version Linux complète disponible
JAVA
En 1995, la compagnie Sun présentait un nouveau langage de programmation.
En plus des ordinateurs de bureau, Java était prévu pour des applications
professionelles (machines à café, grilles-pain, etc...). La principale
percée vint tout d'abord des applications internet (« applets ») connectées
directement aux navigateurs. Dans le même temps, Java fut utilisé pour
des applications indépendantes (sur la machine locale), qui sont très
reconnues pour la variété de leurs possibilités.
Ci-dessous, nous allons lister et expliciter brièvement les principales caractéristiques de Java.
Indépendant de la plate-forme
Java est indépendant de la plate-forme. Les applications Java consistent
en du byte-code qui est interprété par une machine virtuelle. De ce
fait, les applications peuvent tourner sur n'importe quel matériel pour
lequel une machine virtuelle existe. L'interprétation par une machine
virtuelle implique une exécution plus lente, comparée à du code compilé.
Pour contrer cet inconvénient, des améliorations ont été développées,
comme la compilation « juste-à-temps » (Just-in-Time -JIT), qui traduit
les instructions du programme venant de la machine virtuelle en des
instructions pour la machine physique. Le résultat dans ce cas est
un programme stocké en mémoire, qui peut être exécuté rapidement sans
interprétation. Des analyses plus poussées sur le comportement d'exécution
avec la technologie HotSpot ont montré des améliorations supplémentaires.
Orientation Objet
Java est orienté objet. Les développeurs de la partie orientation
objet se sont inspirés de Smalltalk. Probablement pour des raisons
de performance, il existe toujours des types de données primitifs
qui ne sont pas administrés en tant qu'objets.
Syntaxe du langage
La syntaxe de Java est similaire à celles du C ou C++, cependant,
les bugs impliquant des contradictions ne furent pas adoptés. Un des
principes de développement du langage était de combiner les
meilleurs concepts des langages de programmation existant.
Quelques exemples :
- pas de pré-processeur. Le pré-processeur ainsi que les fichiers
en-têtes (header files) ne sont plus nécessaires puisque toutes
les informations sont lues directement depuis les fichiers de classes.
- pointeurs : Java n'utilise pas les pointeurs, le passage par
référence est utilisé à la place. Une référence représentant
un objet.
- corbeille : pour éviter les problèmes avec la création et la
suppression des objets, l'administration des objets est réalisée
par l'environnement d'exécution de Java (Java Runtime-Environment).
En quittant la liste active, les objets sont automatiquement effacés.
Les objets ou les listes en mémoire, qui ne sont pas autorisées, ainsi
que les destructeurs défectueux sont évités par cette technique.
- exceptions : contrairement à la gestion des exceptions dans C++,
les exceptions Java sont utilisées de façon plus intense, elles sont
mêmes souvent obligatoires.
Bibliothèque de classes
Java inclut une bibliothèque de classes très étendue pour la génération de surfaces : JFC (Java
Foundation Class). Le nom de code
Swing a été adopté.
Securité
Le code Java est initialement ausculté pour vérifier la structure
et la sécurité. Un gestionnaire de sécurité scrute les accès aux
périphériques. Tout problème de sécurité est reporté comme une
exception lors de l'exécution.
Java dans les projets
Les avantage mentionnés ont des effets secondaires qui rendent Java
incompatible avec certains types de projets. Ces propriétés ne sont
pas des erreurs ou des faiblesses, mais elles furent consciencieusement
pensées, elles appartiennent à la philosophie du langage.
Parmi elles, on trouve :
- accès aux périphériques spécifiques de la plate-forme
- accès direct au matériel
- interventions dans le système d'exploitation
Java Development Kit (JDK)
Le kit de développement Java peut être téléchargé depuis le
site de Sun. Il inclut le bagage classiques d'applications, de classes
et de documentation en ligne Java. Les applications sont : un compilateur,
un débogueur, un visionneur d'applets, ainsi qu'une variété de programmes
auxiliaires, nécessaires pour générer et tester des applications et des
applets Java. Le kit offre uniquement l'essentiel, le compilateur devant
être lancé depuis la ligne de commande. Le paquet contient aussi
l'environnement d'exécution Java (Java Runtime Environment - JRE),
incluant la machine virtuelle qui est requise pour exécuter le byte-code.
Enfin, la documentation décrit l'ensemble de l'API (Application Programmer
Interface - Interface de programmation d'applications).
JHelloWorld
Avec l'aide du JDK standard, l'application « hello world »
peut être implémentée.
Étape 1 : Génération du code source.
sh>vi Helloworld.java
public class HelloWorld {
public static void main (String[] args) {
System.out.println("Hello World!");
}
}
Le nom du fichier et de la classe doivent correpondre.
Étape 2 : Traduction code vers le byte-code.
sh>javac Helloworld.java
Étape 3 : Lancement de l'application en utilisant la machine virtuelle.
sh>java Helloworld
JavaScript et Java
On pense souvent que JavaScript et Java ont des similarités.
C'est faux. JavaScript fut originellement développé par Netscape
comme un langage de script pour être embarqué dans HTML. Ce n'est
pas un langage de programmation en lui-même, il dépend du navigateur.
Le nom JavaScript est plus à considérer comme un gag marketing.
Essais de standardisation
Jusqu'à maintenant, toutes les tentatives pour rendre Java standard
ont échoué. Une des raisons de ceci peut être la volonté de Sun de
garder le contrôle exclusif sur les développements futurs et sur les
standards de Java.
Décompilation
Un problème de Java est que les applications peuvent être
décompilées. Malgré toutes les précautions de sécurité, il est
toujours possible à l'heure actuelle de convertir le byte-code
en code source. Ceci est possible car le byte-code est écrit pour
un processeur virtuel et contient donc des informations importantes
supplémentaires. Ce surplus d'informations rend beaucoup plus aisée
la décompilation du byte-code. Vous ne pouvez donc pas cacher une API
propriétaire ou une connaissance spéciale dans le code.
Langage miracle ou mode de courte durée
Le concept Java fut d'abord perçu comme l'ultime réponse
aux développements de type plate-forme indépendant. Cependant,
l'effet de mode fut vite passé. Il existe des conflits de version
entre les différentes machines Java et la vitesse d'exécution est
un problème. Beaucoup d'entreprises revinrent après quelques essais
vers le standard C++. L'augmentation du nombre de téléchargements
de wxWidgets rend compte de cela.
Un site intéressant dans ce contexte est :
http://www.internalmemos.com/memos/memodetails.php?memo_id=1321
où des employés de Sun apportent des arguments contre Java.
GUI avec Java
Java offre par défaut 2 possibilités de programmer des interfaces
graphiques :
- Java est fourni avec une riche bibliothèque de classes (JFC,
Swing). Aucune fonction de système d'exploitation n'est
utilisée ici. Toutes les boites de dialogues sont dessinées
avec des instructions Java. Ceci permet de changer le « look&feel »
lors de l'exécution. Vous pouvez voir une capture d'écran
ci-dessous.
- Les fonctions de base de AWT. AWT ne propose pas des éléments
avancés (des arbres par exemple), ce n'est donc pas le bon
choix pour la plupart des applications.
Captures d'écran Java avec l'apparence Metal-, Motif- et GTK+ (Code source ici
(java_src.zip))
Captures d'écran Java avec l'apparence Windows sous Windows
2000 et Windows XP (code source identique)
Puisque tous les navigateurs utilisés supportent Java, les
applications peuvent donc être écrites pour tourner au sein
d'un navigateur. Cette technologie peut alors être utilisée
pour des technologies embarquées où le java byte-code est
téléchargé depuis un serveur web intégré dans l'application.
Les captures d'écran suivantes montrent la même application mais
sous forme d'une applet intégrée dans une page web.
Capture d'écran de l'application sous forme d'applet
Java (code source ici
(java_applet.zip))
SWT et Eclipse
Bien que Java offre les mêmes éléments GUI que les autres toolkit,
les développeurs se sont plaints. Les plus gros problèmes étaient
une vitesse d'exécution trop lente et un manque de fonctionnalités.
IBM a alors développé une alternative : SWT (pour Standard Widget
ToolKit) qui permet l'utilisation d'éléments natifs GUI sous Java.
Un des projets référence est l'environnement de développement Eclipse
(aussi développé par IBM) qui offre des outils de développement indépendants
de la plate-forme. Le toolkit et l'environnement de développement sont tous
deux des logiciels libres.
Abréviations utilisées dans le contexte JAVA
JDK (Java Development Kit) |
Le paquet Java complet pour générer des
applications Java. Contient des applications, des classes
Java et la documentation
|
JRE (Java Runtime Environment)
|
comprend la machine virtuelle, obligatoire pour faire
tourner des applications Java.
|
J2ME (Java 2 Micro Edition)
|
Java pour composants à ressources limitées.
|
J2SE (Java 2 Standard Edition)
|
Java pour le desktop (Linux, Windows, ...)
|
J2EE (Java 2 Enterprise Edition)
|
Java pour la génération d'applications client-serveur multi-couches
ainsi que les servlets Java et les JSP (Java Server Pages).
|
JFC (Java Foundation Class) |
Classes pour développer des GUI (->Swing) |
Résumé sur Java
Nom :
|
JAVA 2 PLATFORM STANDARD EDITION DEVELOPMENT KIT
5.0 |
Version :
|
5.0
|
Systèmes d'exploitation :
|
- Linux, Windows, AIX, Solaris (SUN), (possibilité de MacOS,
OS/2, FreeBSD, Amiga, BeOS) (Jikes -> IBM)
|
Langage :
|
JAVA
|
Licence :
|
licence propriétaire (SUN)
|
Avantages : |
- Langage robuste (plusieurs sources d'erreurs sont éliminées
par le concept du langage).
|
Inconvénients :
|
- Langage propriétaire, contrôlé en exclusivité par
Sun
- machine virtuelle, doit correspondre à l'architecture cible
- vitesse d'exécution trop lente
- programmer en SWT est plus complexe qu'en Swing
|
Environnement de développement :
|
e.g. Eclipse
|
WWW : |
http://java.sun.com |
Documentation :
|
manuels, tutoriels
général : http://java.sun.com/j2se/1.5.0/docs/,
http://www-e.uni-magdeburg.de/mayer/java.html
SWT : http://eclipse-wiki.info/SWT,
http://www.java-tutor.com/java/swtlinks.html
|
Projets références :
|
|
Distribution :
|
très grande distribution
|
Kylix
Kylix est un environnement de développement multi plate-formes pour Linux
et Windows. En s'appuyant sur la bibliothèque CLX (Component Library for
Cross-platform) de Borland, on peut coder sous Delphi et C++ des applications
capables de tourner sur les deux plate-formes. Selon un rapport de la page
de Wikipedia (lien fr.wikipedia.org/wiki/Kylix).
Cette bibliothèque est un conteneur de la bibliothèque Qt décrite précédemment.
En plus, l'IDE Kylix est évidemment une application Linux non-native,
basée sur wine (lien fr.wikipedia.org/wiki/WINE) dont
l'exécutable doit être lié à libwine. Tout bien réfléchi, Kylix
peut ne pas être un bon choix pour les développeurs C++ puisque
l'utilisation de Qt combiné à un IDE libre est possible.
Résumé sur Kylix
Nom :
|
Kylix
|
Version :
|
3
|
Systèmes d'exploitation :
|
Windows, Linux
|
Langages :
|
Delphi, C++
|
Licence :
|
Logiciel propriétaire
|
Avantages : |
- développement sous Delphi et C++
|
Inconvénients :
|
|
Environnement de développement :
|
Kylix
|
WWW : |
http://www.borland.de/kylix |
Documentation :
|
|
Projets références :
|
|
Distribution :
|
pas très diffusé
|
Smalltalk
Smalltalk est un classique parmi les langages de programmation. Il fut
développé en 1969/70 par Xerox et est toujours aujourd'hui un bon
exemple de langage orienté objet. Tout est un objet dans Smalltalk.
Il n'y a pas de types de données simples. Smalltalk fonctionne
comme Java et .Net (voir plus loin) dans une machine virtuelle.
La syntaxe essaie de rester proche de l'anglais parlé mais est
totalement différente des autres langages. Smalltalk est utilisé
depuis les débuts des environnements graphiques. Smalltalk était
en avance de 10 à 15 ans sur son temps. Smalltalk était une réussite
jusqu'à ce que Java émerge.
Voici le programme 'Hello world !' sous Smalltalk :
Transcript show: 'Hello world !'; cr.
Smalltalk est toujours utilisé aujourd'hui. La version la
plus largement diffusée est Smalltalk-80 (standardisée en 1980).
Squeak est un environnement de développement puissant pour Smalltalk.
Résumé sur Smalltalk
Nom :
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Smalltalk (e.g. Squeak)
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Version :
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3.6
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Systèmes d'exploitation :
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Windows, Linux, Solaris, MacOSX, Darwin
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Langage :
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Smalltalk
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Licence :
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Open Source
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Avantages : |
Entièrement orienté objet |
Inconvénients :
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Smalltalk est « poussé sur la touche » par Java et a une communauté
d'utilisateurs bien moins active. |
Environnement de développement :
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Squeak
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WWW : |
http://www.smalltalk.org |
Documentation :
|
|
Projets références :
|
|
Distribution :
|
pas très diffusé |
Mozilla
Mozilla? Un navigateur web ? Comment peut-on programmer avec un navigateur
web ? Mozilla n'est pas seulement un navigateur web mais aussi un
framework indépendant de la plate-forme qui inclut différents standards tel
que XUL (langage basé sur XML). XUL est utilisé pour définir la structure
et le contenu d'une application. Tous les fichiers sont en texte clair.
Mozillla ne distingue pas les programmes des pages web.
Si vous entrez la chaîne suivante dans la barre d'adresse de mozilla,
alors le navigateur lui-même sera affiché :
chrome://navigator/content
Le code suivant affiche un bouton dans le navigateur Mozilla. Il
ouvre une fenêtre contenant le texte « Hello World » lorsque vous cliquez
dessus :
<?xml version="1.0"?>
<!-- Beispiel XUL Datei -->
<window
xmlns="http://www.mozilla.org/keymaster/gatekeeper/there.is.only.xul">
<box align="center">
<button label="Push" onclick="alert('Hello World');" />
</box>
</window>
Le développement logiciel avec mozilla est très différent
des formes plus classiques de développement. Mozilla dispose de
beaucoup d'innovations comme la séparation de l'application et
de sa présentation. Ceci permet de changer l'aspect d'une
application (à l'aide de « Thèmes »). Des projets connaissant le
succès tels que le navigateur web Firefox montrent que c'est un
framework robuste.
Captures d'écran sous Linux et Windows 2000 (code source ici
(moz_src.tar.gz)).
Résumé sur Mozilla
Nom :
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Mozilla
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Version :
|
1.6
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Systèmes d'exploitation :
|
Windows, Linux
|
Langage :
|
XUL
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Licence:
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Mozilla Public License, Netscape Public License |
Avantages : |
- concepts innovants
- support pour de nombreux standards du web (JavaScript,
Stylesheets - CSS,...)
- applications tournant dans le navigateur ou en « indépendant »
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Inconvénients :
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Environnement de développement :
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|
WWW : |
http://www.mozilla.org
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Documentation :
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Manuels, tutoriels, listes de diffusion. E.g
www.xulplanet.com |
Projets références :
|
Mozilla Firefox |
Distrubution :
|
très diffusé, mais rarement utilisé comme logiciel
de développement.
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La réponse de Microsoft
Pendant ce temps, Microsoft n'a bien sûr pas reconnu les outils
en place et a introduit sa propre approche. Sous le nom de .Net,
une plate-forme fut développée, dont l'un des principaux
objectifs était de réduire la migration de développeurs vers la
plate-forme concurrente Java. En y regardant de plus près, on
s'aperçoit que plusieurs parallèles ont été faits avec les
concurrents, même s'ils ont pris des noms différents. L'équivalent
du 'byte-code' Java est nommé C# 'Intermediate Language' MSIL.
Qu'est ce que .NET ?
.Net est une technologie propriétaire de Microsoft qui devrait être
la base de tous les produits Microsoft à venir. Le support pour
la bibliothèque - jusqu'à maintenant favorisée - MFC pour Visual C++ fut
abandonné avec l'introduction de .Net. .Net devrait simplifier
le développement d'applications liées au réseau et/ou à Internet.
Beaucoup d'idées de Java furent adoptées. .Net supporte la
programmation oritentée objet et est fourni avec une bibliothèque de
classes unique qui peut être utilisée par plusieurs langages de
programmation (C#, VB.NET). Cela signifie que le « langage intermédiaire »
- qui accède au matériel cible - est généré par le code du programme
(comparez : code source Java -> Java byte-code -> machine
virtuelle -> matériel physique)...
Les versions futures de Windows devraient être fournies avec le
framework .NET.
Qu'est-ce que Visual Studio .NET ?
Visual Studio .NET est un environnement de programmation destiné
à simplifier le développement de logiciels .NET mais il n'est pas
obligatoire.
Différences entre Visual Basic (VB) et VB .NET
Bien que VB.NET - pour des raisons de compatibilité - supporte
beaucoup de fonctions VB et que la syntaxe du langage fut maintenue,
c'est un langage de programmation totalement nouveau.
Quel langage de programmation est le plus adapté ?
Puisque le code source de VB.NET et de C# sont transformés
en MSIL, le langage de programmation importe peu. Il n'y a,
par exemple, pas de différences entre du code C# et VB.NET.
Le compilateur C# doit être tout de même plus adapté car il
fut développé pour le framework .NET.
.NET et Linux
Malgré l'approche « indépedant de la plate-forme », Microsoft ne devrait
sûrement pas développer une version Linux de .NET. C'est pourquoi une
équipe de développeurs - proche de Miguel de Icaza (Ximian : Evolution) -
s'est engagée dans cette tâche. Le paquet open-source Mono,
version 1.0, est aujourd'hui disponible.
Résumé sur .NET
Nom :
|
Microsoft .NET-Framework
|
Version :
|
|
Systèmes d'exploitation :
|
Windows, Linux
|
Langages :
|
C#, Windows : VB.NET
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Licence :
|
licence propriétaire
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Avantages : |
- inclus dans les prochains Windows
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Inconvénients :
|
- logiciel propriétaire
- pas de version Linux de .NET disponible
- API complètement nouvelle
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Environnement de développement :
|
Visual Studio .NET
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WWW : |
|
Documentation :
|
|
Projets références :
|
|
Distribution :
|
faiblement diffusé pour le moment
|
Pour conclure
Avant l'évaluation finale, reprenons l'objectif initial :
le but est le développement d'une « interface », qui doit
communiquer par le réseau avec le matériel connecté. Pour
cette raison, le code source doit être traduit pour les
plate-formes Linux et Win32. L'application ne doit pas se
distinguer des autes logiciels existant sur le système. Avec
cette tâche, la vue des paquets testés apparaît biaisée et
on ne peut pas émettre un jugement valide globalement.
Le meilleur exemple est le toolkit FLTK. Avec lui, nous disposons
d'un système puissant dans un tout petit paquet. Ses forces sont
la taille du code source, une bonne interface graphique et une
bonne portabilité. Ces propriétés font de ce toolkit un bon outil
pour des projets d'applications graphiques ou embarquées. Pour le
développement « d'interface », le nombre de classes disponible, la
manipulation et l'apparence des applications générées posent problème.
C'est pourquoi le toolkit FLTK est moins approprié pour ce type de
tâches.
Une grosse déception pour les développeurs doit être le projet
GTK+ sous Windows. La communauté Linux pourrait démontrer un peu
plus d'engagement. Les avertissements placés sur le site ne
sont pas faits pour coder en toute confiance. Ceci est d'autant
plus regrettable que le paquet GTK+ semble bien réalisé. Le
potentiel est plutôt large ; l'implémentation pour la plate-forme
Windows reste en attente.
Utiliser les outsiders Smalltalk et Mozilla relève de choix
personnels. Une entreprise, qui fait son chiffre sur du matériel
développé en son sein, peut ne pas être portée sur des tentatives
plus philosophiques. Bien que Smalltalk soit le meilleur langage
de programmation orienté objet et que le langage XUL de Mozilla donne
encore plus de signification au navigateur inclus, ces paquets
ne sont pas des produits majeurs pour le développement logiciel.
Dans cette étude Kylix, ainsi que GTK+ pour Win32, laissent une
impression plutôt négative. On retrouve très peu de la gloire du
produit originel Turbo Pascal. Dans les années 80 Borland sortit
un IDE puissant avec son produit, qui tournait sur des ordinateurs
personnels ainsi que sur les premiers PCs. Il était reconnu pour
son prix raisonnable et son exécution rapide. Depuis, bien des
choses ont changé. Borland est devenu Inprise puis est redevenu
Borland. Turbo Pascal a changé pour Object Pascal, puis Delphi
et finalement Kylix (avec bien sûr son lot d'extensions et de
changements). Son utilisation n'est plus justifiée à l'heure
actuelle - du moins pour de nouveaux projets.
Dans ce contexte, Microsoft démontre qu'il reconnait le besoin
actuel. Initialement, l'entreprise essaya de suivre le standard
Java avec Visual++. En plus des commandes standard Java,
des accès à l'API Win32 et même des accès à la base de registre
Windows étaient permis (ce qui est contraire à la philosophie
du langage). De plus, les exécutables Win32 étaient générés
automatiquement. Après quelques empoignades judiciaires avec
Sun, un avertissement devait être affiché indiquant que
l'application nouvellement créée peut ne pas fonctionner avec
d'autres systèmes d'exploitation. La fin de l'histoire vit
Microsoft arrêter son engagement avec Java. Une toute nouvelle
stratégie fut développée. Avec .NET et C# un standard tout neuf
fut généré. La combinaison de Windows, .NET et C# est certainement
une bonne solution, mais c'était aussi le cas avec la combinaison
- maintenant obsolète - de Windows avec Visual++ et la bibliothèque de
classes MFC. L'inconvénient est que l'on est inconditionnellement
à la merci du fournisseur qui veut imposer « son » standard (Windows).
Microsoft n'a certainement prévu aucune implémentation de .NET vers
d'autres systèmes d'exploitation dans un futur proche. Le projet de
conversion Mono doit d'abord prouver son intérêt. Malgré les résultats
initiaux, aucune conclusion ne peut être tirée à l'heure actuelle.
Les paquets recommandés sans limitation sont Qt, wxWidget et
Java. Le choix final est difficile puisque tous trois sont
capables de générer des interfaces logicielles complexes. Plusieurs
facteurs sont à prendre en compte : la qualité du support, les coûts,
la maturité du langage, la philosophie de programmation, etc.
Les distinctions se trouvent dans les détails ; la philosophie
Java, ne permet pas d'accès direct au matériel, mais peut avoir
des avantages sous d'autres aspects. D'un point de vue technique,
les trois concurrents peuvent convenir sans problèmes.
Reste une conclusion subjective de la part de l'auteur :
les partisans de l'Open-Source peuvent se pencher sur wxWidget
pour leurs projets. En plus d'un concept agréable et d'un bon
support, une documentation complète est disponible.
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